Le bateau-taxi, une belle alternative aux transports routiers

Lancé en avril 2018 par le ministère des Travaux publics et des Transports, le bateau-taxi a attiré plus de 30 000 passagers sur les neufs mois écoulés. Soit un rapport de 3500 usagers par mois. D'après Met Measpheakdey, porte-parole de la Municipalité de Phnom Penh relayé par l'AKP, ce service devrait rester gratuit en 2019. Équipés de la climatisation et de sièges, les neufs bateaux-taxis journaliers phnompenhois ont fait le bonheur de 30 000 passagers depuis avril dernier. Inspiré des diligences fluviales de Bangkok, ce service, qui traverse Phnom Penh du nord au sud entre le pont de Prek Phnov et la ville de Takmao pour un trajet total de 45 minutes, a rejoint d'autres transports en commun comme les bus, ou le train, qui assure lui la liaison entre le centre-ville et l'aéroport. Le bateau bleu dénombre cinq arrêts pour le moment.

Développement sur l'année 2019

Le bateau-taxi qui peut actuellement accueillir une cinquantaine de passagers devrait, selon le ministère des Travaux publics et des Transports, connaître des changements cette année. Le but étant de réduire drastiquement les embouteillages aux heures de pointes en plein cœur de la capitale. L'usager peut lui aussi trouver son compte dans ce service gratuit, qui néanmoins, et d'après le PhnomPenh Post, devrait vraisemblablement à terme devenir payant, à hauteur de 1,40$ (5400 riels) par personne. Cela resterait moins cher qu'un taxi ou un tuk-tuk, à circuit similaire. Les diminutions du stress des bouchons, et de la pollution atmosphérique inhérente aux grands axes routiers le matin ou en fin d'après-midi, et l'originalité d'un tel mode de transport, sont en somme des arguments qui vont largement dans le sens du bateau-taxi. Les membres du ministère ont précisé qu'ils travaillaient en ce moment à l'ajout prochain de dix nouveaux arrêts, ce qui étendrait le total à 15. Thibault Bourru